EXTRAIT DE L’ALMANACH D’ÉRIC : 6 septembre : Erik, le fantôme de l'Opéra
« Le visage de la Voix. » |
6 septembre
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Erik Personnage du roman de Gaston Leroux,
Le Fantôme de l’Opéra1. |
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Gaston Leroux affirme : Le Fantôme de l’Opéra a existé. Leroux ancre son célèbre récit dans un cadre à la fois réel et mythique, l’Opéra de Paris, et en fait un roman populaire où se mêle intrigue policière et fantastique. Le fantôme, Erik, est une ombre, un monstre, d’une laideur repoussante qui l’oblige à porter un masque et à vivre caché dans les caves. Erik compense cette hideur par une voix et un talent génial de compositeur qui lui vaut d’être surnommé « l’Ange de la musique ». Le fantôme est amoureux fou de Christine Daaé. Un jour, celle-ci, n’y tenant plus, lui arrache son masque ! Parmi tant d’épisodes mémorables, l’enlèvement de Christine après son triomphe dans Faust, la chambre des supplices, la montée des eaux du lac… A la mort d’Erik, Christine respectera sa volonté de lui glisser l’anneau d’or de mariage au doigt. D’après le récit final du Persan, Erik, originaire des environs de Rouen2, avait fui sa famille et s’était exhibé dans les foires. Une persane le remarqua et le fit ramener en Perse. Outre sa voix, Erik avait aussi un talent d’architecte tel qu’après s’être fait construire un palais, le sha-en-shah voulut faire périr Erik pour ne pas que d’autres profitent de son ingéniosité. Avec la complicité du Persan, Erik réussit à s’échapper et vint se réfugier à Paris. Le Fantôme de l’Opéra a donné lieu à plusieurs adaptations cinématographiques3 et même à un remake littéraire4. Richard Khaitzine a proposé dans La langue des oiseaux5, une brillante lecture hermétique et allégorique du Fantôme de l’Opéra. Sans tout dévoiler, voici quelques indices : le nom d’Erik rappellerait Erichtonios, fils de la Terre et d’Héphaïstos (Vulcain), lui-même, selon certains, fils d’Héra et de Talos, « celui qui souffre ». Erik serait une allégorie du dieu Vulcain, monstre des dessous, le lac Averne évoquerait le mythe platonicien de La Caverne ; Erik serait aussi le Maître de l’Opéra ou de l’œuvre, le Mat du jeu de Tarots accompagné du chat (d’où le Persan)…
Sites Internet et liens 6 : http://www.ladyghost.com ; http://daylio.canalblog.com/archives/2007/11/16/6785883.html
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*6.09.1875 : 1ère production de Faust de Gounod à l’Opéra Garnier. 1. Le Livre de poche, 1972. 2. Ailleurs, Erik dit à Christine « qu’il n’avait ni nom, ni patrie, et qu’il avait pris le nom d’Erik par hasard. » (p. 248). 3. Entre autres celle d’Arthur Lubin en 1943 avec Claude Rains, le fantôme. 4. Cf. Frederick Forsyth, Le fantôme de Manhattan, Paris, L'Archipel, 2001 (le fantôme a pour nom Erik Muhlheim). 5. Paris, Dervy, 2007, p. 278-287 : « Le Fantôme de l’Opéra ou le Maître de l’œuvre ». Remerciements à Richard Khaitzine. 6. Remerciements à Sandra pour le lien vers ladyghostes@yahoo.co.uk ; remerciements à Erick Blanchard et Lionel Bernard pour le lien vers http://daylio.canalblog.com/archives/2007/11/16/6785883.html
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Autres anniversaires : Erik Vilehlm Weidstam (6.09.1884- ?)*, peintre, dessinateur suédois. (*SK). Fils de Rasmus Nilsson, facteur d’orgues et d’Elise Christine Timelin. Il a épousé Anna Maria Norrman. A côté de sa profession de receveur des douanes Weidstam est actif comme peintre et dessinateur. Il peint surtout des paysages à l’huile ou au pastel. En 1920, il participe au salon d’automne de l’association des Beaux-Arts de Malmö en exposant cinq dessins à la mine de plomb « Le dos de montagne », « L’Averse », « Printemps », « Crépuscule » et « Le mois d’août ». Trad. Marianne Hoang. |
dernière maj de cette page : 6.12.07