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Le blog d'Erica
7 mai 2007

EXTRAIT DE L’ALMANACH D’ÉRIC : 7 mai : Aubier

« Les quatre premières trompettes1. »

 

 


7

 

mai

 

 

128/238

Éric Aubier
(7.05.1961)*
Trompettiste classique français.

 

 

 

 

 

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« A six ans, Éric Aubier commence le solfège pour débuter la trompette l’année suivante avec son frère aîné Thierry. Une trompette datant de 1914 prêtée par un voisin leur permit de débuter avec J.C. Bailleux, corniste, qui fut leur premier professeur au Conservatoire Municipal qui ne possédait pas de classe de trompette. Ses études au Conservatoire d’Aubervilliers-la-Courneuve dans la classe d’André Presle ont été prépondérantes. En raison de son jeune âge, il n’est autorisé à se présenter qu’à quatorze ans au Conservatoire National de Musique de Paris. Il entre premier nommé dans la classe de Maurice André, et se trouve être le plus jeune élève que le maître ait eu au Conservatoire. A partir de seize ans, il obtient ses premiers prix : trompette en 1976, en 1977 cornet à pistons et musique de chambre en 1978. Il entre à dix-sept ans, soliste aux Concerts Colonne de Paris et entre soliste au Théâtre National de L’Opéra de Paris à dix-neuf ans. Cette place si convoitée ne l’empêche pas de mener parallèlement une carrière de soliste et de remporter plusieurs prix aux concours internationaux, d’être nommé professeur certifié par l’Etat en 1982, et de recevoir le Grand Prix de la Fondation de France Charles Oulmont en 19872. » Applaudi en France comme à l’étranger, son répertoire est très vaste de la musique du Moyen Age à celle d’aujourd’hui. Est-il permis de voir un lien entre les concertos pour trompette d’Alfred Desenclos, André Jolivet, Charles Chaynes et Henri Tomasi, représentatifs de l’École française après 1945, et les trompettes de l’Apocalypse ? Dans le Second Concerto pour trompette de Jolivet (1954), « la trompette surgit comme montant d’un abîme3 ». Et comment ne pas y songer encore avec le poignant Thrène, hymne funèbre chanté en l’honneur des morts, qui constitue le mouvement central du tryptique de Desenclos, Incantation, Thrène et Danse ?

 

*Date aimablement communiquée par Benoît d’Hau e-mail : benoit.dhau@wanadoo.fr 1. Apocalypse 8.6-13. 2. Extr. de la brochure du disque compact Éric Aubier, trompette. Musique française : 4 grands concertos pour trompette : Alfred Desenclos, André Jolivet, Charles Chaynes, Henri Tomasi, Orchestre du Théâtre national de l’Opéra de Paris, dir. Marius Constant, ADDA, 1988. Jean Hamon, ibid. Dans l’Apocalypse, la « clef du puits de l’abîme » est remise au cinquième Ange (la cinquième trompette). Remerciements à Benoît d’Hau.

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