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Le blog d'Erica
26 octobre 2020

Franck Viguié, Des nouvelles de la cour des miracles

Franck Viguié, Des nouvelles de la cour des miracles, Paris, Éditions Thierry Sajat, 2020, 58 p. ISBN 978-2-35157-819-3. (12 €).

Éditions Thierry Sajat https://www.editionsthierrysajat.com/

5 rue des Fêtes 75019 PARIS
06 88 33 75 24
thierrysajat.editeur |at] orange.fr

E-mail auteur : franck.viguie |at] free.fr

Viguie-Franck-cour-miracles-couv

 

 

Enquête de lecture et libre interprétation

par Nathalie Cousin

 

À la mémoire de Dominique Kalifa

 

« C’était rouge monsieur le Juge
Rouge d’humanité
Et ça hurlait
Liberté »

Poète, auteur-compositeur-interprète de chansons, Franck Viguié se serait-il métamorphosé en nouvelliste ou aurait-il ajouté une corde de plus à son arc, comme le titre de ce recueil - Des nouvelles de la cour des miracles - semblerait l'indiquer ? Mais quel sens donner ici au mot "nouvelles" ? Pouvons-nous y voir une référence directe au genre de la nouvelle et à ses origines médiévales ?

« En France, la nouvelle prend naissance au Moyen Âge. Elle vient s’ajouter, et en partie se substituer, à une multitude de récits brefs : fabliaux, lais, dits, devis, exemple, contes. Les nouvelles étaient d'abord de petites histoires anonymes distribuées gratuitement dans la rue, et qui se distinguaient en deux groupes : les exempla, qui étaient des récits religieux prêchant la morale et les dons à l'église, et les « canard[s] », racontant des faits divers comme des vols, des tromperies, ou des meurtres. Ces derniers ont donné aujourd'hui le mot argotique désignant le journal, qui lui-même rapporte des faits divers.1 » 

Quant aux cours dites des miracles, elles méritent un détour pour les replacer dans leur contexte d'origine. L'historien Dominique Kalifa leur consacre un chapitre significatif dans son livre sur Les bas-fonds  : histoire d'un imaginaire2 .

« La séquence décisive est celle de ces années de crise qui se situent à la charnière du Moyen Âge et des Temps modernes : tant sur le plan idéologique que sur le plan narratif se met alors en place une matrice fondatrice, dont la cour des Miracles constitue le point fort et l'icône. Mais elle se nourrit aussi de nombreuses images antérieures, bibliques et antiques notamment, et suscite des lignes de fuite dans lesquelles s'engouffre l'imaginaire des XVIIIe et XIXe siècles. » (p. 69) [...] « C'est le motif de la "Cour des Miracles", tel qu'il naît à Paris au coeur du XVIIe siècle, ce lieu secret et dangereux où, le soir venu et comme par miracle, les aveugles retrouvent la vue, les manchots leurs bras et les culs-de-jatte leurs jambes » (p. 92).

Citant de multiples sources et auteurs, dont, parmi les plus célèbres, Eugène Sue (Les Mystères de Paris), Henri Sauval, Victor Hugo (Les Misérables, Notre-Dame de Paris), etc., Dominique Kalifa dresse un panorama international des bas-fonds, ce royaume des gueux des brigands, des marginaux, "peuple d'argot", "échappés de la cour des Miracles". Il les explore dans leurs réalités les plus sordides, leurs formes de transgressions les plus diverses, leurs résurgences et leur rémanence, depuis la nuit des temps jusqu'à nos jours. La fascination qu'ils exercent simultanément dans l'histoire des imaginaires (littérature, chansons, cinéma, etc.) montre la puissance et l'actualité de ce thème qui s'entrecroise avec « la part obscure de nous-mêmes, aux contradictions de nos désirs, à l'impensé de certaines de nos pulsions » (p. 375).

La lecture de cet ouvrage, particulièrement, m'a permis d'aborder en meilleure connaissance de cause le recueil de Franck Viguié, Des nouvelles de la cour des miracles, et d'en goûter davantage la substantifique moelle. En effet, on ne peut se contenter d'une lecture rapide et superficielle. Il faut s'imprégner de chacun de ses textes pour pouvoir se frayer un chemin dans les ruelles boueuses de cette nouvelle cour des miracles revisitée, transposée, en grande partie en résonance avec notre époque actuelle. À noter que Franck Viguié n'est pas parti de l'idée de ce thème pour ensuite écrire des textes qui y correspondraient, mais il a d'abord rassemblé une quarantaine de ses textes, écrits à différentes périodes de sa vie, et a trouvé après coup que ce thème les résumait parfaitement.

*

Me voici prête à entrer et à me confronter au spectacle hideux d'une humanité d'emblée opposée en deux camps : d'une part, "ils" ou "eux", c'est-à-dire les affamés, la "racaille", "les aveugles et les béquillards, les gratteurs de chancres, les simples et les baveux lubriques", les "rats d'égout"... et de l'autre, les "mange-gros", les "Protecteurs" prompts à matraquer, et "ces dames de la haute, les nôtres, si distinguées, entam[a]nt un concerto de haut le coeur." (L'ordre naturel des choses, p. 7-8).

Après cette introduction musclée, truffée de mots d'argot, suivent, dans cette première partie, quinze textes poétiques de forme fixe ou libre, d'inspiration et de tonalités variées avec une abondance de jeux verbaux ("Nous sommes la somme de nos sommes", Déclaration, p. 12), non sans une pointe d'humour absurde ("Dans quelle misère, dans quelle galère / La raison déraisonna / Dans le désert de l'Arizona" [...] "l'oraison de la raison", Ô ma raison..., p. 16). Franck Viguié utilise plusieurs niveaux de langue3 : du plus familier, populaire ou argotique, par exemple dans Déclaration (p. 12) ou dans Pantomime (p. 14), au langage littéraire classique (Je lis la vie entre les pages, p. 9), en passant par le langage courant ou parlé ("Moi je sais pas, mais le coeur je le sens plus. Quand je tâte le pouls je sens rien qui bat" (J'ai été très malade, p. 15).  

La forme fixe de la complainte à deux rimes à chaque couplet s'accorde avec le discours à la première personne et au caractère mélancolique du personnage : "Tu t'es ri de moi, de nous / Ton rire a ridé le temps / Je porte le deuil debout / De cet amour mort, mourant" (Complainte du vieil ivrogne, p. 20)

Oliva-buveur-absinthe-petit

 

 

 

 

 Viktor Oliva (1861-1928), Le buveur d’absinthe

Un bref interrogatoire, Que faisiez-vous sous cet arbre (dans le style de la fable de La Fontaine La cigale et la fourmi) scelle en un huitain expéditif le sort d'un pendu (lointain écho pour moi à la Ballade des pendus de François Villon ou au Gibet dans Gaspard de la Nuit d'Aloysius Bertrand...), et, plus loin, c'est sur un slam qu'un autre "je" anonyme ne voit pas d'autre avenir que de "finir dans une prison de fortune / hurler à la lune" ou de sauter par la fenêtre. (Slam, p. 54)

villon-ballade-pendus-ill

 

*

La deuxième partie (p. 25-36), qui comprend dix poèmes, est une galerie de "Portraits en pied" de personnages pittoresques pouvant se rencontrer pêle-mêle dans cette cour des miracles recomposée ; comme dans ses chansons4, la palette expressive de Franck Viguié, très riche, inclut l'humour, l'ironie, l'absurde, la compassion, la tendresse, le doute, l'espoir, le désespoir... Il décrit ici tour à tour Le nain aux "prétentions microbolantes", L'homme de Bruges, La petite malade, Le dépourvu, La marchande de fleurs, La P., belles de jour, belles de nuit, Le garçon de courses, le Voyageur de commerce, en terminant par l'ubuesque et tragi-comique"général de brigade, général de brigands" dont "le triomphe tombe de haut, avec un bruit de chasse d'eau." (Le général, p. 36)

Dans la troisième et dernière section des nouvelles de la cour des miracles, quatorze autres poèmes sur des thèmes récurrents (chez Franck Viguié et de nombreux autres poètes) invitent à une réflexion plus existentielle et à la méditation métaphysique  : la fuite du temps et l'enfance perdue (Un jour chasse l'autre, p. 46), la nostalgie (Le temps des machines, p. 55), le bruit, les cris et les silences (Couleur du silence, p. 47, "Et mon cri silencieux, sans écho", J'ai erré dans ma vie, p. 58),  l'amour (Le souffle, p. 48), l'errance (J'ai erré dans ma vie, p. 58)...

 *

Poétique avant tout, Des nouvelles de la cour des miracles emprunte aussi aux canards de la presse imprimée ses thèmes de prédilection. Le site Gallica de la BnF 5 propose une sélection de canards des XVIe et XVIIe siècles en classant leurs rubriques selon six catégories : "Désordres moraux et troubles sociaux", "Catastrophes naturelles", "Surnaturel et merveilleux", "Géants, monstres et animaux dangereux", "Diableries", "Histoires tragiques".

Or, ces six catégories (sans frontières trop délimitées) ne se retrouvent-elles pas, peu ou prou, dans Des nouvelles de la cour des miracles ? ... même si, encore une fois, la façon de les traiter est pure et intemporelle poésie, "tressant un lien inaltérable / Entre passé et avenir" (p. 48).

L'ordre naturel des choses offre un exemple des "désordres moraux et troubles sociaux". Les "histoires tragiques" sont légion dans tout le recueil comme nous l'avons vu.

"Une petite pluie douce et rouge de sang / Radioactive, pour les légumes / Dans les jardins" (Petite fièvre domestique, p. 43), pourrait illustrer les "catastrophes naturelles". La tragique (ou épique) vision apocalyptique d'Armaguédon (p. 41), comme les "jardins d'Eden" (p. 50) ou la "lampe d'Aladin" (p. 51) se rallieraient également au "surnaturel et [au] merveilleux". 

La marche du progrès (p. 39) décrit un animal monstrueux qui rappelle Kafka (La Métamorphose) ou encore Michaux : "Je sais que je suis un insecte raté, une sorte de cancrelat volant, ou de libellule, avec des mâchoires de silex, un torse de crustacé ou de rhinocéros, et des organes velus à l’intérieur. Ils me cherchent, mais ils ne sont pas encore assez avides ou effrayés."

Les "deux revenants" d'Impression de nuit (p. 52) se classeraient dans les "diableries", tout comme Belzébuth (p. 19) un des démons de l'enfer ; ce dernier ferait également partie des géants, monstres et animaux dangereux". En effet, Belzébuth est parfois "représenté sous l'apparence d'une mouche gigantesque6". Dans Un jour chasse l'autre (p. 46), "Les autres bourdonnent comme un essaim de mouches en terre ennemie". Dans Le temps des machines (p. 55), revient "ce bourdonnement d'oreille / Abeilles de métal butinant la pensée" et un "bourdonnement de douleur", le "chaos", est le lot de celui qui aime sans retour (Je me surprends à t’aimer sans retour, p. 24).

Belzebuth-wikipedia

 

Dominique Kalifa montre que « l'association des bas-fonds à l'enfer s'impose presque naturellement comme un lieu commun de représentation.7» Violences, souffrances physiques et morales, maladies, crimes, guerres, corruptions, répressions, extrême pauvreté, emprisonnement, prostitution, enfer moderne du Temps des machines, où l' "on n'entend plus le coeur des hommes" (p. 57) etc., la liste est longue des maux qui sévissent dans l'enfer des bas-fonds, partant de la cour des miracles, généralisée à l'échelle de la planète tout entière, semblant confirmer et réaliser la malédiction du mythe de Pandore, accusée d'avoir laissé se répandre tous les maux sur la terre en ouvrant le couvercle de la fameuse boîte, ne laissant au fond de celle-ci que l'espérance ou l'attente (elpis)8.

Dans le poème Ô les longs cheveux d'or de nos vertes années (p. 49-50), nous quittons l'enfer, remplacé par les jardins d’Eden (symbole du paradis ou de l'âge d'or). Franck Viguié fait allusion à Adam et Eve :

"Et de ma main ouverte, en volutes s’élèvent
Tous les possibles retrouvés, les poissons d’or
Tous les jardins d’Eden, les clefs d’Adam et Eve
Ouvrant des portes à l’infini, sur des trésors"

... avant de conclure par Pandore ne gardant d'elle que le côté le plus positif :

La boîte de Pandore est ouverte à tous vents
On ignore le mot qui finira l’histoire
Le point d’exclamation et la phrase d’avant
Mais la vie a crié, affirmant sa victoire.

Comme Eve, Pandore - le "beau mal" (καλὸν κακὸν / kalòn kakòn) -, est une figure ambigüe et ambivalente, floutant bien et mal, beauté et laideur, ce que traduit à sa manière Franck Viguié dans un dialogue savoureux entre Marguerite et Victor, opposant deux manières de voir le monde :

"Le monde est si vieux, le monde est si laid
Et ses traits sont sans attrait
C’est vous qui le dites, Marguerite
Mais je ne suis pas d’accord
Ce monde est beau comme un décor" (Marguerite, p. 53)

Cela ne rappelle-t-il pas l’histoire du verre à moitié plein ou à moitié vide ? Pour les pessimistes, le verre est à moitié vide, au contraire, pour les optimistes, le verre est à moitié plein. La mystérieuse boîte (coffret, jarre, pyxide ?) de Pandore, continue-t-elle de s’ouvrir et de déverser sur la Terre et dans le Ciel tous les maux ou tous les biens ? Peut-être les deux, à moitié de l'un et à moitié de l'autre ?

Ce mythe m'a entraînée loin, au fond de ma cour des miracles. Au tréfonds, c'est à-dire au plus profond et au plus secret, "C'est le tambour de ma douleur / "Et la peur au fond de ma nuit / Et la mort au fond de ma vie" (p. 9).

Ce monde tout en métamorphoses, est une "forêt profonde" (p. 9), "Une forêt de silence et d’ombre" (p. 58).
Et si l'on pensait s'éloigner de la cour des Miracles "à l’orée de cette forêt / Sombre, mystérieuse Brocéliande" (Je me surprends à t’aimer sans retour, p. 24), rappelons au passage l'étymologie du mot "forêt" : « le foranus latin, l'étranger, engendra le français farouche, ensuite la forêt, située en dehors de l'enclos et du forum, de la maison, du jardin et de la ville ; erre celui qui vit dans la forêt, par excellence dehors ou à l'extérieur : forain, forclos, fourvoyé, fourbu, forban, au bilan, peu rassurants. Voici l'angoisse annoncée.9 »

arbres-rambures-2019-redim

*

Et "même si" la vision de Franck Viguié semble malgré tout assez pessimiste, rien ne m'interdit en tant que lectrice, en toute liberté, de prendre le contre-pied, de me dire comme Victor à Marguerite : "Mais je ne suis pas d'accord" et de renverser la vapeur pour regarder le verre à moitié plein et changer mes pensées (comme on apprend à le faire dans les thérapies comportementales et cognitives (TCC)). Au lieu d' "un coffret d'ivoire et d'ébène / Dont je n'ai pas trouvé la clé", me dire "un coffret d'ivoire et d'ébène" (p. 9) dont j'espère trouver la clé, au lieu de la nostalgie, "Nous n'aurons plus nos charmes d'autrefois", faire de ces charmes d'autrefois un "paysage ressource" permanent (technique utilisée en sophrologie).

Je ne sais pas si j'ai "trouvé le chemin / Ce qu'on appelle le bon chemin" (p. 58) ni si je suis "arrivée au bout de mon voyage / Sans avoir jamais voyagé" (J'ai erré dans ma vie, p. 58). Pour moi, ce qui s'échappe de ces mirifiques Nouvelles de la cour des miracles, c’est la poésie, la musique, le chant, l'art, l’imaginaire, mais aussi l'amour et la fraternité, tout ce qui permettrait de compenser maux, fatigues, peurs, "solitudes tonitruantes" (p. 22). Par la grâce d'un "arc-en-ciel du printemps" (La marchande de fleurs, p. 27) "ce souffle qui sort de ta bouche" / "Nous adresse le salut fraternel / Des premières aubes de la vie" (Le souffle, p. 48).

De la boîte de Pandore à la (L'Ouvre)-boîte à poèmes et à chansons, s'il n'y avait qu'un pas pour "devenir chemin10"

*

 

Pandora-in-Frame

 Dante Gabriel Rossetti (1828-1882), « Pandore » (1871)

 


 

Notes

1. Nouvelle, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Nouvelle&oldid=175218061 (Page consultée le 24 octobre 2020).

2. Seuil, L'univers Historique, 2013, ch. II, "Cours des Miracles", p. 69-106.

3. Les registres du discours, http://users.skynet.be/fralica/refer/theorie/theocom/communic/niveaux.htm (Page consultée le 24 octobre 2020).

4. Cf. disque compact Et même si…, paroles et musique Franck Viguié ; arrangements : Patrick Pernet ; interprètes : Claude et Franck Viguié, 1 CD audio, 2018, [référence : 961 096 00/1]

5. Cf. « Des canards aux Histoires tragiques, l’information aux XVe-XVIIe siècles », https://gallica.bnf.fr/html/und/livres/origines-de-la-presse?mode=desktop (Page consultée le 25 octobre 2020).

6. Cf. Dictionnaire infernal, Paris 1863, cité dans Belzébuth, https://fr.wikipedia.org/wiki/Belz%C3%A9buth (Page consultée le 8 octobre 2020).

7. Cf. Dominique Kalifa, Les bas-fonds..., op. cit., p. 131.

8. Dora et Erwin Panofsky en ont fait une étude magistrale : La Boîte de Pandore : Les métamorphoses d'un symbole mythique, traduit de l'anglais par Maud Sissung, Hazan, 1990, largement citée et reprise notamment dans Ève et Pandora : la création de la femme, sous la direction de Jean-Claude Schmitt, Paris, Gallimard, cop. 2001. Voir aussi : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pandore (Page consultée le 26 octobre 2020).

9. Michel Serres, Atlas, Flammarion, 1997, p. 69.

10. Cf. Emeric de Monteynard, Devenir chemin, L'Arbre à paroles, 2020, http://www.emericdemonteynard.fr/site/Devenir_chemin.html (Page consultée le 26 octobre 2020).


Sources illustrations

   -Viktor Oliva (1861-1928), Le buveur d’absinthe, 1889 - 1901, huile, Prague, Café Slavia, http://jacqueline-duroc.blogspot.com/2015/02/lheure-verte-les-peintres-et-labsinthe.html (Page consultée le 25 octobre 2020).

   -La Ballade des pendus ou Épitaphe de François Villon - fac-similé édition de 1489 par Pierre Levet, https://fr.wikipedia.org/wiki/Ballade_des_pendus

   -Belzébuth, https://fr.wikipedia.org/wiki/Belz%C3%A9buth (Page consultée le 8 octobre 2020).

   -Rambures (parc), photo M. Cousin

   -Dante Gabriel Rossetti (1828-1882), « Pandore » (1871), http://blogs.votreargent.fr/marche-de-l-art/2014/05/19/pandore-la-beaute-preraphaelite-de-rossetti/ (Page consultée le 25 octobre 2020).


24-25-26 octobre 2020 

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