Erica Pygmalionne et son Galatéric
Par delà Éric lui-même et par effet de sublimation ou de cristallisation, je découvre que je suis amoureuse de mon livre comme Pygmalion était tombé amoureux de sa statue Galatée. De Galatée à Galatéric, il n'y a qu'un pas que je franchis allègrement. Non pour entrer dans l'enfer des jeux vidéo - desquels je ne suis pas férue - (univers dans lequel je viens pourtant d'avoir la surprise de découvrir l'existence de "Galatéric" ((joueur de jeux vidéo, membre du réseau Tom's Games)), en regardant par acquis de conscience et curiosité sur google)), mais pour me plonger plus avant dans les délices de la recherche interactive, le "surf entre les récifs" (cf. Tabuchi, "Tes états d'âme Éric") d'Internet, mon jeu favori. Règle du jeu pour aujourd'hui : quel lien entre Pygmalion et Éric ? A première vue, pas de rapport immédiat mais avant toute chose regardons l'article Pygmalion dans Wikipédia :" Pygmalion, sculpteur chypriote de l'Antiquité, a créé, d'après la légende, une statue de femme d'une telle beauté qu'il en est tombé amoureux. Ayant demandé aux dieux de donner vie à cette statue, la déesse Aphrodite l'a exaucé." L'ancienne élève de grec à l'école en moi se réjouit et pense qu'Aphrodite l'a exaucée aussi. Aphrodite, Wikipédia toujours : "déesse grecque de l'amour, des plaisirs et de la beauté", ça tout le monde le sait... "Le quatrième mois du calendrier grégorien aurait été nommé Avril en son honneur par les Romains." Je continue ma lecture, au chapitre des amours d'Aphrodite, elle compte "l'Argonaute Boutès qu'elle rend père d'Éryx, roi sanguinaire plus tard abattu par Héraclès." !! Eurêka ! Voici mon lien avec Eric-Eryx : moi qui rêvais depuis si longtemps d'Eryx sans savoir où le mettre dans mon almanach, il serait donc bien à sa place ici en avril, alors pourquoi pas aujourd'hui 4 avril, jour du "baptême" de mon livre, bien que plongeant ses racines plus loin dans le temps, calendrier aztèque, mythologie scandinave, mythologie grecque... Enfin, ce sera pour les prochaines éditions de l'Almanach puisque je viens à peine d'annoncer la naissance de la dernière mouture.
Eryx, fils d'Aphrodite, il y a de quoi rêver encore et encore. Voici pour le plaisir l'article de Wikipedia presque en entier sur Eryx :
"Dans la mythologie grecque, Éryx (en grec ancien Ἔρυξ / Eryx), fils de Boutès (ou de Poséidon selon les auteurs) et d'Aphrodite, fut roi d'une province de Sicile, appelée Érycie. Fier de sa force prodigieuse et de sa réputation au pugilat, il défiait au combat ceux qui se présentaient chez lui et tuait le vaincu. Il osa même se mesurer à Héraclès, qui passait en Sicile avec les bœufs de Géryon. L'enjeu du combat fut d'un côté le troupeau du héros, de l'autre le royaume d'Éryx ; celui-ci accepta finalement cette offre disproportionnée lorsqu'il sut qu'Héraclès perdrait, avec ses bœufs, l'espérance de l'immortalité. Mais il fut vaincu et enterré dans le temple dédié à sa mère Aphrodite, sur la montagne qui prit son nom (voir l'article mont Éryx). Héraclès laissa le royaume aux indigènes en disant qu'un de ses descendants viendrait en prendre possession."
Revenons à Aphrodite : elle est fréquemment représentée sur un cygne. Or, le cygne est aussi un des "animaux totems" d'Éric d'après une carte de prénom que j'avais trouvée dans une papeterie : "Tu as du cygne, ton animal-totem, l'assurance et la noble fierté."
Le cygne quel cygne ? (allusion au recueil de mon amie poète Jeannine Dion-Guérin, Le signe, quel signe), et dire qu'Éric Valat m'a offert pour les voeux 2010 une de ses sculptures représentant... un cygne...
Preuve que non seulement Aphrodite m'a exaucée en rendant vivante mon Galatéric mais bien sûr aussi tous et chacun de "mes Erics" ! Merci Seigneur, Merci Aphrodite, Merci vous tous mes Erics qui avez donné vie à ma statue.
Érica, dimanche 4 avril 2010, jour de Pâques.