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Le blog d'Erica
22 juin 2007

EXTRAIT DE L’ALMANACH D’ÉRIC : 22 juin

 

EXTRAIT DE L’ALMANACH D’ÉRIC : 22 juin

 

 

« Une infinie pureté. »

 

Eriks Adamsons

(Riga, Lettonie, 22.06.1907-28.02.1946)*

 

Poète et écrivain letton.

 

 

 

 

Eriks Adamsons a écrit un roman, L’homme qui poursuit son chemin, et des nouvelles. Il est né dans la famille d’un comptable du chantier naval. Il mourra de la tuberculose. « C’est entre des chaudières de navires rouillées, au son des martèlements assourdissants comme les échos lointains de la guerre, que se déroule l’enfance du futur esthète, de l’amateur de fleurs : contradiction que l’on retrouve dans toute son œuvre. Alors que les générations d’écrivains antérieures avaient toutes leurs racines dans les campagnes, Adamsons va représenter la vague montante porteuse de nouvelles valeurs : celles de la vie urbaine1 ».

 

« Une infinie pureté2» : Le sergent Rihards Beitāns aime par-dessus tout l’hygiène méticuleuse et le raffinement des vêtements. Il se réjouit d’aller à une fête rejoindre sa fiancée. Impeccablement propre et habillé, il se met en route. Soudain, il voit un enfant tomber à la renverse dans une fosse à purin. Tandis que Rihards est partagé entre le désir de lui porter secours et la peur de se salir, un vieux barbu arrive et saute dans le trou pour sauver l’enfant. Pendant la fête, Rihards raconte l’histoire, insistant sur sa culpabilité, mais tout le monde se moque de lui. Le lendemain, Rihards se débarrasse de ses beaux vêtements, achète des friandises et des jouets, retourne vers le terrain vague et retrouve le vieux à qui il demande où habite le petit garçon. Il fait connaissance de la mère, qui, malade et alitée, ne peut aller faire le ménage au siège de l’Union des marchands. Pour l’aider, Rihards décide de l’y remplacer :  « Quand il eut achevé son travail, qu’il fut dehors sur le perron, il avait tout d’un éboueur qui vient de finir sa journée. Il se sentait enfin rayonnant, léger, net, comme si la lumière douce d’une infinie pureté l’embrassait3. »

 

 

*et 1. La Chute d’Habacuc et autres nouvelles, trad. du letton par Nicolas Auzanneau et Inta Geile, Montricher, Les éditions Noir sur blanc, 2003, 4e de couv. 2. Dans La Chute d’Habacuc, p. 37-48. 3 . Ibid., p. 48.

Autres anniversaires : Éric Lenaerts (Bruxelles, 22.06.1965)*, bédéiste belge. (*Claude Moliterni, et al. BD : guide 2005, encyclopédie de la bande dessinée internationale, Omnibus, 2004, 1792 p.) Éric Pierre (22.06.19..)*, photographe français. (*Date aimablement communiquée par Eric Pierre avec nos remerciements) . Erich Maria Remarque (22.06.1898-25.09.1970), écrivain pseudonyme de Erich Paul Remark ou Erich Maria Kramer…/… [maj de cette page 2.03.09]


Posté par ericaC 22.06.2007 à 06:39 - ALMANACH D'ERIC - Commentaires [0] - Rétroliens [0] - Permalien [#]

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Commentaires
E
Je n'aurai jamais fini d'explorer le nom d'Eric et toutes ses variantes sonores y compris dans les prénoms composés. Je n'ai pas encore beaucoup non plus abordé le chapitre "étymologie" ; Eric signifierait "Roi puissant" d'après plusieurs livres sur les prénoms. J'aime sa sonorité claire et brève comme un cri. Au sujet du son initial "é", voici ce que j'ai relevé dans "La langue des oiseaux de Richard Khaitzine" (ed. Dervy, 2007, p. 200): <br /> "En hébreu, c'est le caractère Hé qui correspond à notre lettre E. Hé est le symbole de la vie universelle, il figure l'haleine de l'homme, l'air, l'esprit, l'âme, tout ce qui est animateur et vivifiant."<br /> Quant au son "ric", Eric Schilling émet l'hypothèse qu'il pourrait provenir de la racine indo-européenne "rig" qui veut dire hymne en sanskrit;(cf. Rig-Véda)<br /> <br /> A suivre...<br /> <br /> Erica
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A
Sonorités masculines et féminines .<br /> Le nom français et allemand selon mon interprétation d'alors ,ce nom mystérieux me<br /> laissait supposer une oeuvre forte et originale.
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