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Le blog d'Erica
29 mai 2007

EXTRAIT DE L’ALMANACH D’ÉRIC : 29 mai : Korngold

« Glück, das mir verblieb, rück zu mir, mein treues Lieb1 

 

 


29

 

mai

 

 

 

150/216

 

 

 

 

 

 

 


Erich Wolfgang Korngold
(Brno, 29.05.1897-Hollywood, 29.11.1957)*

 

Compositeur autrichien,
pianiste et chef d’orchestre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 
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Enfant prodige, Erich Wolfgang Korngold, fils du critique musical Julius Korngold, composa, à neuf ans, une cantate qu’il joua devant Gustav Mahler, à onze ans, le ballet Der Schneemann (Le Bonhomme de neige) et à quatorze ans, une œuvre pour orchestre. Dès 1914, il termine deux premiers opéras, Der Ring des Polykrates et Violanta. La gloire lui vient avec son troisième opéra, en trois tableaux, Die Tote Stadt (La Ville morte), créé à Hambourg et à Cologne en 1920. Le livret est tiré de Bruges-la-Morte de Georges Rodenbach. La musique, tout en étant très personnelle, se situe dans le sillage de Puccini, Strauss, Malher. Depuis la mort de sa femme, Marie, Paul vit à Bruges dans le souvenir morbide de celle-ci, adorant son portrait et faisant de sa chambre, ornée de roses, un « temple du passé ». Un jour, il reçoit la visite de son ami Frank et se confie à lui : il a vu devant lui sa femme vivante et elle reviendra. Le miracle a lieu avec l’arrivée de Marietta, une danseuse et chanteuse qui ressemble trait pour trait à Marie. Jouant de sa séduction, Marietta exécute sa célèbre chanson au luth vêtue du châle de Marie. Apercevant soudain le portrait de la Morte, elle s’en va rejoindre sa troupe. Resté seul Paul voit le fantôme de Marie lui apparaître l’interrogeant sur sa fidélité. Au deuxième tableau, Paul, fou d’amour, cherche à revoir à tout prix Marietta qui joue Hélène dans Robert le Diable. A la fin du spectacle, ils repartent ensemble. Au troisième tableau, Marietta paraît chez Paul, se précipitant devant le portrait de Marie. Paul entre à son tour, hagard et furieux de voir Marietta toucher au sacré, une tresse de cheveux d’or de Marie. Il étrangle Marietta. « Maintenant, elle lui ressemble totalement. » Mais à la dernière scène, Marietta revient une dernière fois rechercher ses roses et son parapluie. Paul comprend que son rêve est détruit. Frank demande à Paul s’il veut venir avec lui et quitter enfn la ville morte. Paul accepte d’essayer2.

 

 

 

 

1. « Ô toi qui es tout mon bonheur, viens près de moi, fidèle amour ». (« Lied de Marietta » ou « chanson au luth », Die Tote Stadt, tableau 1, scène 5). Voir L’Avant-Scène Opéra, n° 202, avril-mai 2001. CD : RCA Victor Opera Series, GD 87767 (2) dir. Erich Leinsdorf11/2. Partition : Schott.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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