EXTRAIT DE L’ALMANACH D’ÉRIC : 15 avril : Arendt
« La Nuit des Cyclades. » |
Berlin, 25.09.1984)*
Poète allemand.
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15 avril
106/260
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Poète engagé, antifasciste, combattant de la guerre d’Espagne, Erich Otto Reinhold Arendt émigre en Colombie, puis s’établit en 1950 à Berlin-Est. A l’issue d’une étonnante mutation, il devient, dans les vingt dernières années de sa vie, l’un des tout premiers poètes de langue allemande de notre temps. Dans une prosodie dense, risquée, lumineuse jusqu’au cœur des ombres, il conjure la Nuit des Cyclades, à l’écoute des premiers remuements du jour. Archaïsme et modernité, mythe et histoire se rejoignent à l’ ‘heure d’Homère’, dans l’actualité brûlante des origines. L’œuvre d’Erich Arendt comprend aussi des ouvrages sur la Grèce et des traductions de Neruda, Whitman, Góngora, etc. Il a été très marqué par la poésie de Paul Celan.
« Une voix parle seul l’éphémère compte » (La calanque, p. 93) * « UN ÉCLAT une feuille absolu le silence. » (La calanque p. 95) * « Oiseaux, éclairs d’abîme, cris blancs tissant le jour » (La calanque, p. 95) * « Partir sur des nefs de lumière, partir » (Lisière du temps, p. 107) * « Plus clair que le plat de la main où la trace d’une étoile se perd dans les sables . » (Aube à Kalymnos, p. 41)
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« Un mot avec tout son feuillage1. »
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*Notice biographique et extraits : Erich Arendt, Nuit des Cyclades, trad. de l’all. et présenté par Marc Petit, Orphée, La Différence, 1991, 124 p. 1. « Après », Nuit des Cyclades, p. 111. La même expression se retrouve dans le poème de Paul Celan « Port » (« du pays avec tout son feuillage »), cf. Paul Celan : Choix de poèmes, réunis par l’auteur, trad. et présentation de Jean-Pierre Lefebvre, édition bilingue, Gallimard, Poésie / Gallimard, 1998, p. 249. |